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mardi 16 avril 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 16 AVRIL 2024 SAINT BENOÎT-JOSEPH - GRAZI

 


PROVERBE DU 16 AVRIL 2024 (SAINT BENOÎT-JOSEPH) (GRAZI).


BENOÎT-JOSEPH : Benoît-Joseph Labre est un pèlerin mendiant français, qui parcourt les routes d'Europe au 18ème siècle.


religion catholique saint sainte benoit-joseph
16 AVRIL SAINT BENOIT-JOSEPH LABRE

Né dans l'Artois le 26 mars 1748, Benoît-Joseph est l'aîné d'une famille de quinze enfants.

Sa famille le destine au sacerdoce mais Benoît-Joseph se fait chasser des couvents les plus stricts comme La Trappe ou La Chartreuse, à cause de son jeune âge ou de sa santé jugée fragile.

Benoît-Joseph cherche Dieu en Italie, dans le vagabondage et la clochardise, sans jamais perdre sa joie de vivre.

Il meurt à 35 ans, le 16 avril 1783, à Rome, dans les ruines du Colisée où il a élu domicile, durant 6 ans.

Il est béatifié le 20 mai 1860 par le pape Pie IX devant 40 000 personnes.

Benoît-Joseph est canonisé le 8 décembre 1881 par le pape Léon XIII.

Il est liturgiquement commémoré le 16 avril, jour de sa "naissance au Ciel".

Benoît-Joseph est le saint patron protecteur des modèles, des célibataires, des mendiants, des sans domicile fixe, des pèlerins, des itinérants et des personnes inadaptées.



religion catholique saint sainte benoit-joseph
16 AVRIL SAINT BENOIT-JOSEPH LABRE


GRAZI : Garazi Guren deitua izan da. Egun horretan indiabak eta artoaren haziak bedeinkatzen zituztelako. Ste Engrace. Santa Grazi, erderaz Grâce (Abuztuaren 21ean) eta Gracia (Ekainaren 23an).

Grazia : Gracia (es), Grace (fr), Grace (en), Gratiae (pl.)

Latineko gratia "mesedea" hitzetik datorkigun izena da hau. Grazia kristauen teologian Jainkoak emandako dohaina da, baina ezagunagoa da Greziako grazinegatik. Hiru graziak, AglaeEufrosia eta Talia Zeus eta Eurinomeren alabak ziren, edertasuna eta gogo-gorputzen oreka irudikatzen zuten. Dona Gracia Iruñean aurkitzen dugu, 1241ean eta Graci aldaera Bilbon 1470ean (Graci d'orosco). Santuaren eguna ekainaren 23an da. Aldaerak : GaraziGrazi eta Gartze (Die).



Une naissance du 16 avril John Franklin.



explorateur angleterre grand nord
EXPLORATEUR JOHN FRANKLIN

Né le 16 avril 1786 à Spilsby (Lincolnshire, Angleterre) - Mort le 11 juin 1847 sur l'île du Roi-Guillaume, dans l'archipel arctique canadien.

C'est un explorateur britannique qui, au cours de plusieurs expéditions, a cartographié près des deux tiers de la côte nord de l'Amérique.

Neuvième d'une famille nombreuse de 12 enfants, son père s'oppose d'abord à l'intérêt de son fils pour une carrière maritime.

Dès l'âge de 14 ans, il l'autorise néanmoins à s'engager dans la Royal Navy.



explorateur arctique angleterre
EXPLORATEUR JOHN FRANKLIN

A partir de 1800, John Franklin participe à des voyages restés célèbres et à des batailles navales, comme la bataille de Trafalgar en 1805.

Dès 1818, il tente d'explorer à plusieurs reprises l'Arctique au cours d'expéditions durant plusieurs années.

Il épouse en 1823 la poétesse Eleanor Anne Porden, puis à la mort de celle-ci en 1825, le 5 novembre 1828 Jane Griffin une amie de sa première femme.

En 1829 et 1836, il reçoit plusieurs distinctions royales.

Il est nommé gouverneur de Tasmanie  de 1836 à 1843.

Lors d'une expédition dans l'archipel arctique canadien, à la suite d'une erreur de navigation bloquant John Franklin sur la banquise, une partie de l'équipage, dont Franklin (mort le 11 juin 1847), meurt de faim et de froid.




explorateur arctique angleterre
EXPLORATEUR JOHN FRANKLIN

Voici le proverbe du mardi 16 avril 2024 :


NOLAKO SUÑULARIA, ALAKO DANTZARIA.

Telle musique, tel danseur.



pays basque autrefois musique danseur
FANDANGO
PAR ILLUSTR HOMUALK



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LE RUGBY À TREIZE AU PAYS BASQUE NORD EN AVRIL 1934

LE RUGBY À TREIZE AU PAYS BASQUE EN 1934.


Le Club Côte Basque XIII est créé à Anglet le 16 août 1934 et joue, de 1934 à 1940, au stade Saint-Jean d'Anglet, route de Brindos.




pays basque autrefois rugby treize labourd toulouse
EQUIPE JEU A TREIZE 
GALIA-CLUB TOULOUSAIN 1926



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien local La Gazette de Bayonne-Biarritz et Saint-Jean-

de-Luz, dans plusieurs éditions :


  • le 5 avril 1934 :



"Sur les rives de l’Adour.

Rugby à treize -- Avant le match Aviron-Toulouse.



Où en sommes-nous avec le rugby à treize ? 



La tournée que vient d’effectuer l'équipe professionnelle de Galia est dans son ensemble remplie d’intérêt. 



Equipe nouvellement formée, le "treize" français a fait une excellente propagande en Angleterre. 




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EQUIPE DE FRANCE RUGBY A TREIZE MARS 1934



Le grand journal de sports le "Sporting Chronicle" est très élogieux pour le team français et voici ce qu'il écrit au sujet de la victoire des Français sur le meilleur "treize" d'Angleterre, Hull. 


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EQUIPE DE RUGBY A TREIZE HULL 1934-1935



"C’est incontestablement le meilleur team français de rugby que nous ayons vu en Angleterre depuis longtemps. Tous les partenaires de Galia ont joué à Hull dans le meilleur esprit mettant hautement en valeur des qualités de cran, de technique, de souplesse et d’initiative qui ne paraissaient être jusqu’à présent que l’apanage des joueurs britanniques. 


Ils ont gagné leur match avec brio, nettement, sans contestation possible et ont réussi là où certainement des pratiquants français de rugby à quinze auraient piteusement échoué." 



Inutile d’ajouter d’autres commentaires. Ceux-là suffisent à confirmer l’excellente impression que les Galia, Lambert, Samatan, Fabre, Amilha, Duhau, Mathon, Cassagneau, Vignials ont laissée chez nos voisins d'outre-Manche. 



A l’Aviron Bayonnais


L’Aviron s’entraîne joue et gagne. 



Lundi dernier sur le terrain de Cuyès, à Dax il a défait le quinze dacquois par un nombre impressionnant de points. 



Quand le résultat nous est parvenu lundi soir, nous fûmes un peu surpris. Les Dacquois n’avaient-ils pas fait match nul la veille avec la réputée équipe de Toulon ? 



Mais cependant le résultat était là et combien éloquent ! 



Il paraît que les Bayonnais tout en jouant avec cœur ont fait un excellent entraînement. Tous avants, demis, trois-quarts et arrière se sont mis en évidence. 



Voilà qui peut nous rassurer pour le match de dimanche prochain contre le Stade Toulousain. Que va faire l’Aviron en face de la dure équipe toulousaine ? Cela est assez difficile à prévoir, cependant les hommes de Brouzeng semblent suffisamment armés pour l’emporter. 




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PAUL ETIENNE BROUZENG-LACOUSTILLE
MIROIR DES SPORTS 15 MAI 1934



L’Aviron nous paraît avoir une saison plus régulière, plus brillante même que celle du Stade Toulousain. 



A Toulouse même nous croyons savoir que l’on n’a pas grande confiance dans le quinze de Puig. 



Le Stade Toulousain a une ligne d'avants bien au point, mais les trois-quarts ne donnent, paraît-il, aucune satisfaction.  



Il est question d’ailleurs pour le match de dimanche prochain de faire jouer quelques "vieux". Ainsi Espinasse reprendrait sa place au centre de la ligne de trois-quarts. 



Que sera l’équipe de l’Aviron ? Nous n’en savons encore rien, mais tout nous laisse entendre qu’elle sera aussi bien choisie que possible. 



Faisons confiance à l’Aviron qui doit et il le peut, remporter une belle victoire, à Bordeaux, dimanche prochain."




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BORDEAUX - COTE BASQUE XIII 1934


  • le 12 avril 1934 :

"Sur les rives de l'Adour.

Après 1a victoire de l’Aviron à Bordeaux. Un résultat impatiemment attendu.



Avez-vous été faire un tour à Bayonne dimanche soir ? — Je parle ici évidemment pour les Biarrots et autres gens de la région. — Avez--vous constaté cette joie peinte sur tous les visages ? 



Si oui, rien à dire ; mais si non, alors vous avez perdu beaucoup. 



On s’interpellait, on se congratulait, on s’embrassait même, et entre hommes ; tout le monde avait le sourire. 



On se souciait fort peu à ce moment-là de savoir si les anciens inculpés de la Villa Chagrin étaient mieux traités à Paris qu’à Bayonne ; si Bonnaure reprenait un peu "du poil de la bête" ; si Cohen, le petit Cohen, s’amusait à faire des tours de passe-passe dans sa cellule et si Garat faisait des réussites afin de savoir s’il lui serait possible de briguer un mandat de sénateur en Algérie quand il serait libéré... 



pays basque autrefois labourd maire stavisky 1934
JOSEPH GARAT MAIRE DE BAYONNE 


Non, finie la plaisanterie, il n’était question que de la belle victoire que venait de remporter l’Aviron, ce cher vieil Aviron, sur la rude équipe toulousaine. 



Ah ! mes amis, quelle joie, quelle douceur de vivre et, malgré la pluie qui tombait, il y avait du soleil dans les cœurs. 



St Celhay avait pu tomber du ciel à l’entrée de la nuit il eût été reçu comme un dieu, avec un petit D. 



N’avait-il pas gagné le match à lui seul ? Deux essais... 



Et dire que quelques jours auparavant on assurait à Bayonne qu’il devait démissionner avec son ami Aïnciart. Quel démenti ! 



Après la victoire.



Laissons maintenant la joie qui étreignait Bayonne et toute une région pour parler encore de ce match sensationnel. Sensationnel ? Certes il l'est de par la victoire de l'Aviron, mais comme jeu la plupart des sportifs qui y assistèrent furent déçus, et bien déçus, surtout sur la façon de jouer des Bayonnais. 



Où était donc le fameux hand-ball légendaire ? 



Sans doute parti sous d'autres cieux. 



Mais, me direz-vous, cela compte peu, le principal n'est-il pas de gagner ? 



Evidemment oui, et le temps n’est pas loin où l’Aviron gagnait ses matches de championnat avec une élégance suprême, c'est-à-dire, pour employer un terme consacré, "à la bayonnaise". 



Dimanche dernier, sur le superbe terrain du Parc des Sports de Bordeaux, ce ne fut qu’une longue bataille, prenante en elle-même par le résultat qui s’y attachait, mais vraiment peu belle. 



Du jeu de championnat tout simplement. 



Ce fut une longue bataille d’avants dans laquelle les Bayonnais ne furent pas dominés. Ce fut aussi un jeu de coups de pied à suivre. 



Des attaques à la main ? On en vit moins du côté bayonnais que du côté toulousain, ce qui semble bizarre, mais pourtant cela est bien la vérité. 



En tout état de cause l’Aviron a gagné, mais il est dommage qu’il n’ait pas gagné par un nombre supérieur de points, car il y a encore le match Toulouse-Stade Français qui doit décider de la qualification de l’Aviron. Cette qualification est-elle possible ? 



Oui, à condition que Toulouse batte le Stade Français, qu’il ait match nul ou encore que le Stade ne batte Toulouse que par une différence de points infime. Reste à savoir le rôle que va jouer le Stade Toulousain. Certains affirment que, n’ayant plus aucune chance, il ne se défendra pas à Lyon. 



C’est, je crois, mal connaître le grand club toulousain. Certes, il n’a rien à gagner et rien à perdre, mais la réputation et l’honneur qu’en faites-vous ? 



J’ai comme une vague idée que les Toulousains feront tout ce qu'il est humainement possible de faire pour remporter une victoire.



L'Aviron serait ainsi qualifié et le Stade Toulousain se retirerait sous la tente, jusqu’à la saison prochaine, en beauté. 



Jusqu’à dimanche l'Aviron va vivre des heures pénibles, mais espérons pour lui et ses joueurs que le travail de toute une saison, le sacrifice de certains n’auront pas été faits en vain. 



Souhaitons que l’Aviron soit dimanche finaliste."




(Source : Photographies de l’équipe de Hull FC de 1900 à 2020 (karoo.net))




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lundi 15 avril 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 15 AVRIL 2024 SAINT PATERNE ET BIENHEUREUX CÉSAR DE BUS - LARRAINE

 


PROVERBE DU 15 AVRIL 2024 (SAINT PATERNE) (BIENHEUREUX CÉSAR DE BUS) (LARRAINE).


PATERNE : Paterne naît au 5ème siècle au Pays de Galles.



religion catholique saint sainte paterne
15 AVRIL SAINT PATERNE

Patern (ou Paterne) de Vannes est le premier évêque du diocèse de Vannes, vers 465 et le restera jusqu'à sa mort.

Cet évêque de Vannes est mort entre 490 et 511.

Patern est considéré comme un des sept saints fondateurs de la Bretagne, avec Saint Samsonsaint MaloSaint Brieucsaint Tugdualsaint Pol Aurélien, saint Corentin, mais son histoire est peu connue.

Les reliques de Paterne auraient sauvé la ville de Vannes de beaucoup de calamités.




religion catholique saint sainte paterne
15 AVRIL SAINT PATERNE



CÉSAR DE BUS : César de Bus naît le 3 février 1544 à Cavaillon (Comtat Venaissin, Etats pontificaux).



religion catholique saint sainte césar bus
15 AVRIL BIENHEUREUX CESAR DE BUS


César est un prêtre catholique français, fondateur de la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne, en 1592, et de la Société des Filles de la Doctrine chrétienne.

César est issu d'une famille de la noblesse romaine.

D'abord confié à un précepteur, il poursuit ses humanités à Cavaillon et chez les pères jésuites à Avignon.

Il se fait remarquer pour sa vie morale et très jeune, il devient le président de la Confrérie des Pénitents noirs.

De 1561 à la paix de la Rochelle, en 1563, César s'engage dans l'armée royale, afin de défendre la religion catholique.

En 1565, il est invité à la Cour par son frère Alexandre, chef de la garde du roi de France, Charles IX.

Déçu par la Cour, il la quitte, en 1570, et s'installe à Avignon, où il mène une vie toujours plus débauchée.

En 1575, après la mort de son père et de son frère, il abandonne ses biens et va servir les miséreux.

Se retirant dans la solitude et la pénitence, il entame, en 1578, ses études en vue du sacerdoce.

César est ordonné prêtre en 1582 et il devient chanoine de la cathédrale Saint-Véran, à Cavaillon.

De 1587 à 1590, il vit retiré en ermite, dans le dénuement le plus total et la pénitence.

En 1592, avec 5 compagnons, il fonde à L'Isle-sur-la-Sorgue la     Société des Prêtres de la doctrine chrétienne.

En 1594, il devient aveugle et meurt le 15 avril 1607.

César est déclaré vénérable, en décembre 1821, par le pape Pie VII.

Il est béatifié, en avril 1975, par le pape Paul VI.

Il est canonisé et déclaré saint, en mai 2022, par le pape François.

César est fêté le 15 avril d'après le Martyrologe romain.



LARRAINE : Zuberoako herria. 

(...) Larraine - Zuberoako herria (frantsesez Larrau) . Izena lehenagoko Larraun batetik atera da, eskualde horretako hizkeraren araberako bilakaeraz. --  (...)



pays basque autrefois larrau larraine soule
SOUVENIR DE LARRAU
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un décès du 15 avril : John Jacob Astor IV.




homme affaires americain titanic
JOHN JACOB ASTOR IV

Né le 13 juillet 1864 à Rhinebeck (New York, Etats-Unis) - Mort le 15 avril 1912 dans l'Océan Atlantique, à bord du Titanic.

C'est un homme d'affaires, inventeur, écrivain et militaire américain.

Membre de l'influente famille Astor, il hérite de la fortune de ses ancêtres et gère un vaste empire financier et immobilier.

Astor écrit également un roman de science-fiction.

Il dépose aussi les brevets de plusieurs inventions.

En 1898, il devient colonel pendant la guerre hispano-américaine.




homme affaires americain titanic
JOHN JACOB ASTOR IV

Astor épouse en février 1891 Ava Lowle Willing dont il divorce, avec scandale, en 1909, pour se remarier en 1911 avec Madeleine Force.

Pour fuir les ragots, le couple voyage en Europe et en Egypte en 1911.

Lorsque Madeleine est enceinte, ils décident de retourner aux Etats-Unis et ils embarquent sur le paquebot Titanic le 10 avril 1912.

Lors du naufrage du Titanic, le 15 avril 1912, Astor reste à bord et décède. Il a 47 ans.

Son épouse survit au naufrage.




homme affaires americain titanic
JOHN JACOB ASTOR IV ET SON EPOUSE MADELEINE


Voici le proverbe du lundi 15 avril 2024 :


IRRIRIK EZTAKIEN BEGITARTEA, BIHOTZ LATZAREN SEINALEA.

Visage qui ne sait rire est image de coeur chagrin.


femme triste sans rire
VISAGE DE FEMME TRISTE 1905



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LA DÉLIMITATION DU TERRITOIRE FRANÇAIS SUR LA LIGNE DES PYRÉNÉES EN 1832

LA LIMITE DE LA FRONTIÈRE AU PAYS BASQUE EN 1832.


Dans l'Histoire, plusieurs traités ont été signés entre la France et l'Espagne, au sujet de la frontière entre les deux parties du Pays Basque, Nord et Sud.



pays basque autrefois frontière carte traité
CARTE DU PAYS BASQUE ET DE LA NAVARRE 1742
PAYS BASQUE D'ANTAN




Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien Le Temps, le 26 juillet 1832 :



"Délimitation du territoire Français sur la ligne des Pyrénées. 



Les Pyrénées élèvent des frontières naturelles entre la France et l’Espagne. Sur ces montagnes la ligne de séparation des deux pays paraît facile à tracer ; elle est déterminée par le versant des eaux ; à la seule inspection de la carte chacun pourrait la reconnaître.



Mais des intérêts particuliers qui s’enchaînent et se compliquent depuis l'an 1035 ont rendu la détermination des frontières assez difficile en droit, particulièrement sur la ligne qui sépare la basse Navarre, devenue française en 1512, et la haute Navarre, qui resta à cette époque soumise au sceptre de Jean d’Albret.



Le chapitre de Roncevaux, dont les propriétés s’étendent depuis Madrid jusqu’aux Aldudes, à une lieue de Saint-Jean-Pied-de-Port, devint en 1553 partie intéressée dans les querelles qui s’élevèrent dès lors entre les pasteurs des deux versants.



L’espèce de guerre qui commença entre les habitants de la vallée de Baigorry et ceux du Val-Carlos et du Val-d'Erro avait pour motif le droit de compascuité qui avait été établi par des contrats volontaires entre les communes, appelés faceries, dès l’année 1443, en même temps que l'impôt sur les porcs errants, appelé le quint royal, était devenu dans toute l’étendue des Aldudes la propriété de la vallée de Baigorry. Le titre XIX du for de la haute Navarre, considéré comme loi fondamentale dans le pays, ne compte pas les bois et les montagnes des Aldudes au nombre des possessions de l’Espagne, et jamais, jusqu’à ce jour, les gouvernements n'ont pu établir une délimitation contraire à l’intérêt des populations sans exciter chaque année une protestation armée de la part des habitants dépouillés par les traités du droit de pâture et de charbonnage.



pays basque autrefois frontière carte traité basse-navarre
BLASON DES ALDUDES BASSE-NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un fait remarquable, c’est qu’après avoir fait de vaines tentatives, renouvelées pendant trois cents ans, pour tracer une limite favorable à l’Espagne, le pays est encore réellement possédé par la France.



C’est que les traités ont toujours été discutés par l'autorité locale en Espagne, et par des délégués de la cour en France : et ces traités ainsi conclus n’étaient pas reconnus par des pasteurs pour qui le droit c’est le besoin, et qui n’entendent pas grossir l’épargne des monastères aux dépens de leur existence. Si le chapitre de Roncevaux et le vice-roi de Navarre avaient traité avec la commune de Baigorry et le gouvernement de la province, des concessions mutuelles eussent été faites, et les contrats eussent été solides. Les capitulations royales de San-Lorenzo, signées le 25 septembre 1614, à la suite de conférences où chaque partie avait le vif désir de resserrer l’alliance des deux pays, sont le seul traité qui ait été respecté. Et en effet, c’était le seul qui reconnût à nos pasteurs le droit de pâture sur le territoire contesté. Il conservait même leurs habitations construites dans les vallées de Roncevaux et d’Erro.




pays basque autrefois frontière carte traité
CARTE FRONTIERE FRANCE ESPAGNE 1642



En 1658, néanmoins, le maréchal de Grammont, gouverneur de la basse Navarre, donna l’ordre d’informer sur les infractions que les Français reprochaient aux Espagnols. Le magistrat charge de cette information fit un appel à la bonne foi pastorale : il la retrouva chez les anciens de ces vallées ; un vieux pasteur de 81 ans, bien qu'attaché au service du chapitre de Roncevaux, vint avec plusieurs compatriotes déposer que les Espagnols avaient les premiers violé les capitulations, toutes favorables qu’elles étaient à leurs intérêts. Dans la suite, les vassaux du chapitre se sont toujours montrés plus disposés à enfreindre les traités qu’à convenir ainsi de leurs torts ; il est même remarquable que dans tous les temps l’agression armée a commencé du côté des Espagnols. 



De 1614 à 1717, c'est-à-dire pendant plus d’un siècle la paix régla entre les frontaliers, et surtout après l'information dont nous venons de parler. A cette dernière époque en 1717, une convention nouvelle fut conclue. La cour d'Espagne ne l'a pas, dit-on, ratifiée ; elle rendait à perpétuité l'usage des Aldudes commun aux deux nations, et reconnaissait aux habitants le droit commun de couper du bois pour leurs besoins, ainsi que cela s'était toujours pratiquée, en ajoutant quelques dispositions dans l’intérêt de la conservation des forêts.



En 1769 et 1770, après 62 ans de paix et de reconnaissance tacite des droits mutuels des deux nations, comme l’exploitation des mines de cuivre de Baigorry avait donné une véritable valeur aux forêts jusque là sans utilité, si ce n'est pour le chauffage des habitants et pour la construction de leurs cabanes, comme en même temps les Espagnols avaient établi des forges royales sur le versant méridional et avaient expulsé à main armée les pasteurs français des forêts et des pâturages voisins, le ministère français provoqua un nouveau traité de délimitation : M. de Grandpré et M. de la Torre furent nommés commissaires et chargés de régler les intérêts français et les intérêts espagnols de la vallée.





pays basque autrefois frontière carte traité basse-navarre
CARTE DES ALDUDES 1769
SOURCE BNF



Après douze ans de délibérations, ou plutôt de temporisations de la part de l’Espagne, ces commissaires furent remplacés par M. le comte d’Ornano pour la France, et par don Ventura-Caro pour l’Espagne.



Le 27 août 1786, ces deux négociateurs signèrent un traité connu depuis sous le nom de traité d'Ornano.



M. le comte d'Ornano a laissé dans le pays basque français des souvenirs peu favorables à sa mémoire. On montre encore à Saint-Jean-Pied-de-Port la maison où se tinrent les conférences, comme on pourrait montrer celle d'un homme célèbre par un crime.



La ligne de délimitation que traça le traité de 1786 dépose en effet de la partialité des négociateurs, et trois ans après, le comte d’Ornano, sollicitant pour sa belle-sœur et ses nièces un supplément à l’indemnité de 21 000 fr. déjà accordée par l’Espagne à cette famille qui avait été dépossédée des forges d'Orbaicetta, rappelait au ministre espagnol que sa commission pour la démarcation des limites n’avait pas souffert de son alliance avec la maison dépouillée par l’Espagne.



Il obtint une nouvelle indemnité de 43 000 fr. C’était au moment où il venait d’être de nouveau nommé commissaire pour la délimitation, contre laquelle les communes n’avaient cessé de réclamer. Les réclamations lui avaient d’abord été présentées avant même la signature du traité. Mais pour toute réponse le comte d’Ornano avait fait arrêter quatre habitants de la vallée de Baigorry, juras ou indics des communautés, les avait fait conduire et retenir prisonniers à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port, et ne les avait rendus à la liberté qu’après le 27 août 1786, pour les obliger à assister à la pose des bornes sur la frontière.



Après cette exécution tercée du traité, les communes, appuyées par le gouvernement de la province, portèrent leurs réclamations au ministère. M. de Vergennes lit surseoir à son exécution réelle, mais ce ne fut que sous le ministère de M. de Montmorin que les réclamations furent ouvertement accueillies ; on chargea M. de Brienne de négocier avec la cour de Madrid ; celui-ci devint ministre, et c'est alors que, pour la seconde fois, le comte d’Ornano fut chargé de cette négociation. Quelques mois après il se trouva forcé de donner sa démission. Le pays avait réclamé contre sa nomination, et le ministère avait eu connaissance de la lettre que nous avons citée.



Le traité d'Ornano ne fut donc pas exécuté, il ne fut même pas enregistré au parlement ni reconnu par la France. Mais la guerre ayant détruit les usines de Baigorry, et pendant sept ans le pays ayant sans cesse été livré aux invasions de l’ennemi, on ne pensa plus à la délimitation du territoire.



pays basque autrefois frontière carte traité basse-navarre guipuscoa
CARTE DES FORTS A FRONTIERE FRANCE ESPAGNE 1793
ENTRE FONTARRABIE ET SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT



Le traité de Bâle (juillet 1796) a réglé par son article 7 que des commissaires seraient nommés pour établir les frontières d’après le versant des eaux.



Le traité de Paris 1814, § 7, art. 3, a dit : "Du côté des Pyrénées les frontières restent telles qu’elles étaient avant le 1er janvier 1792, et il sera de suite nommé une commission mixte de la part des deux puissances pour en fixer la démarcation finale."



Les commissaires français seuls ont été nommés. Pendant toute la restauration, l'autorité départementale parait avoir eu pour la cour de Madrid et pour le chapitre de Roncevaux la même partialité que le comte d’Ornano. De nombreuses rixes eurent lieu, l’anarchie la plus complète régna dans le territoire contesté. Les Baïgorriens ont continué à jouir du droit de compascuité dans toutes les Aldudes. Chaque année l'assassinat de quelques gardiens, le vol de quelques troupeaux, l’incendie de quelques bordes ou métairies, ont suffisamment établi que les populations des deux versants ne reconnaissaient aucun traité de paix.



En 1830, une dernière note diplomatique a dû être remise au cabinet de Madrid, tendant à faire établir définitivement la ligne frontière, sans égard au traité d’Ornano.



Il y a donc là une question d’humanité : douze mille Français n'ont d’autres subsistances que celles qu’ils se procurent par la jouissance du droit de pâture.



Il y a une question de droit naturel ; chaque vallée semble devoir jouir en entier du versant qu’elle occupe.



Il y a une question de droit acquis, c’est celle que nous avons surtout éclaircie en rapportant l’histoire des traités, et nous avons, ce nous semble, constaté qu’il n'en existe réellement aucun qui mérite d’être respecté.



Il y a enfin pour la France une grave question de défense militaire, car il n’est pas indifférent de laisser à l’ennemi l’entrée étroite d’un col de montagne pour arriver en France, ou la vaste étendue de frontières que le comte d'Ornano a livrée dans l’intérieur de la vallée française.



Le ministère sera-t-il moins habile et moins ardent que celui de M. de Polignac, qui réclamait la solution de toutes ces questions de la cour de Madrid, et qui semblait croire son honneur engagé à conquérir sur le chapitre de Roncevaux un territoire usurpé ?







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